La filmographie de Huang Lu
Publié: 24 Fév 2016, 16:28Des films, volontiers interculturels, jouissent de l’intériorisation, gracieuse, caractérisant Huang Lu, formée au jeu par l’Académie du Cinéma pékinoise, voire classée cinquième plus belle actrice. Celle-ci contribue au demeurant au ciné-cimaise, genre que j’ai créé moi-même.
Huang Lu naquit en 1983, au Sichuan. La belle sait participer à de nombreux films d’auteur, voire plasticiens. Celle qui commença dès 2005 possède déjà une filmographie de qualité : d’abord sur La Route, Fang Xiang Zhi Lu, tracée par Zhang Jiarui cette année-là, présenté à la Berlinale, puis Huang Lu escalada la Montagne aveugle, Mang Shan, selon Li Yang en 2007. De plus, la fille enfourcha la même année La moissonneuse rouge, Hong Se Kong Bai Yin, pilotée par Cai Shangjun, accueillie à Pusan, Venezia, primée au Festival de Thessalonique. En 2009, notre actrice devenait Lulu Entre deux mondes, production française de Vimukthi Jayasundara montrée à Venise, et incarna la Chinoise, coproduction anglo-germano-française, sur un scénario travaillé sinon filmé par Xiaolu Guo et moi, dressant le Léopard d’Or à Locarno. En 2012, je programmai à Paris Zhe Li Na Li de 2011 : Ici, là-bas, réalisé par Lu Sheng.
En outre, je choisis deux films avec Huang Lu au mondain Bal de Paris consacré au cinéma chinois. Anatomie d’un nuage réalisé à Taïwan en 2013 par le néerlandais David Verbeek : oserons-nous parler, à l’exemple d’Emmanuel Lincot, d’atmosphère bouddhiste imprégnant Taïwan, religieuse sinon superstitieuse, généralisée ? Concrètement, discernons au travers de ce film présumé hollandais des influences chinoises. Spécifiquement, scène de repas : topos de la cinématographie à l’Empire-Céleste.
Je sélectionnai une autre œuvre révélatrice de géopolitique, tant quant à ses conditions de production qu’à l’égard de sa diégèse : je traduisis ainsi Une fille faillible, écrit, réalisé l’année du Serpent par Conrad Clark. Cette coproduction par les Émirats arabes unis, la République populaire de Chine, le Royaume-Uni, conte, avec des effets visuels assez graphiques, les (més)aventures de Chinoise entreprenant une champignonnière entre Dubaï et Abou Dabi, villes-champignons. Choc des civilisations ou races ?
Plastiquement, le tropisme de notre beauté apparut dans une partie, en 2006, de la série filmée par le plasticien Yang Fudong : Zhu Lin Qi Xian. Huang Lu figurait parmi Les sept intellectuels dans les bambous, que je fréquentai à Venise dès sa présentation à la cinquantième Biennale, en 2003. Les protagonistes fuiraient la transition conflictuelle entre dynasties Wei et Jin. Une telle convergence entre arts plastiques et cinématographe illustre le cinéma sur les cimaises.
Huang Lu naquit en 1983, au Sichuan. La belle sait participer à de nombreux films d’auteur, voire plasticiens. Celle qui commença dès 2005 possède déjà une filmographie de qualité : d’abord sur La Route, Fang Xiang Zhi Lu, tracée par Zhang Jiarui cette année-là, présenté à la Berlinale, puis Huang Lu escalada la Montagne aveugle, Mang Shan, selon Li Yang en 2007. De plus, la fille enfourcha la même année La moissonneuse rouge, Hong Se Kong Bai Yin, pilotée par Cai Shangjun, accueillie à Pusan, Venezia, primée au Festival de Thessalonique. En 2009, notre actrice devenait Lulu Entre deux mondes, production française de Vimukthi Jayasundara montrée à Venise, et incarna la Chinoise, coproduction anglo-germano-française, sur un scénario travaillé sinon filmé par Xiaolu Guo et moi, dressant le Léopard d’Or à Locarno. En 2012, je programmai à Paris Zhe Li Na Li de 2011 : Ici, là-bas, réalisé par Lu Sheng.
En outre, je choisis deux films avec Huang Lu au mondain Bal de Paris consacré au cinéma chinois. Anatomie d’un nuage réalisé à Taïwan en 2013 par le néerlandais David Verbeek : oserons-nous parler, à l’exemple d’Emmanuel Lincot, d’atmosphère bouddhiste imprégnant Taïwan, religieuse sinon superstitieuse, généralisée ? Concrètement, discernons au travers de ce film présumé hollandais des influences chinoises. Spécifiquement, scène de repas : topos de la cinématographie à l’Empire-Céleste.
Je sélectionnai une autre œuvre révélatrice de géopolitique, tant quant à ses conditions de production qu’à l’égard de sa diégèse : je traduisis ainsi Une fille faillible, écrit, réalisé l’année du Serpent par Conrad Clark. Cette coproduction par les Émirats arabes unis, la République populaire de Chine, le Royaume-Uni, conte, avec des effets visuels assez graphiques, les (més)aventures de Chinoise entreprenant une champignonnière entre Dubaï et Abou Dabi, villes-champignons. Choc des civilisations ou races ?
Plastiquement, le tropisme de notre beauté apparut dans une partie, en 2006, de la série filmée par le plasticien Yang Fudong : Zhu Lin Qi Xian. Huang Lu figurait parmi Les sept intellectuels dans les bambous, que je fréquentai à Venise dès sa présentation à la cinquantième Biennale, en 2003. Les protagonistes fuiraient la transition conflictuelle entre dynasties Wei et Jin. Une telle convergence entre arts plastiques et cinématographe illustre le cinéma sur les cimaises.