La grande famine de Mao

documentaires, feuilletons, publiez ici vos comptes-rendus et commentaires

"Qui ne travaille pas ne mange pas"

Messagepar laoshi » 22 Jan 2013, 09:40

La citation que vous donnez, "Qui ne travaille pas ne mange pas", est d'origine chrétienne ; elle vient de Saint Paul : "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus", disait l'apôtre. Saint Paul renversait ainsi l'échelle des valeurs antiques qui faisaient de la schôlê ou de l'otium (le loisir cultivé) l'idéal de l'homme accompli tandis que le travail, pour les Anciens, ravalait à la bête (tout simplement parce que les animaux sont rivés à l'ordre de la nécessité alors que l'homme s'en émancipe).

Le précepte paulinien fut l'un des plus chers à l'ascétisme protestant qui a accompagné l'émergence du capitalisme dans les pays d'Europe du Nord. Dieu ayant "fixé à la vie éternelle la sphère du repos" et l'ayant limitée sur cette terre au seul dimanche, chacun devait "travailler inlassablement aussi longtemps que dure le jour" (une durée évidemment très vite dépassée dans le monde industriel)...

Repris par Lénine, mis en pratique par Staline (lui-même ex-séminariste), ce principe témoigne d'accointances paradoxales entre ces frères ennemis que sont le capitalisme et le communisme. Marx, qui avait montré la parenté secrète unissant protestantisme et capitalisme dès 1844 ("son véritable idéal, écrivait-il, est l'avare ascétique mais usurier et l'esclave ascétique mais producteur"), et qui militait avant tout pour la baisse du temps de travail, aurait sans doute été très étonné de voir les "prolétaires", dont il prônait la libération, réduits en esclavage dans les casernes du collectivisme. Il n'en "sanctifiait" pas moins lui aussi le travail comme moyen de libération.

Quant à Nietzsche, renvoyant dos-à-dos les discours libéraux et les rêveries socialistes dans Aurore (1880) du haut de son élitisme, il avait bien vu le bénéfice qu'un pouvoir autocratique, qu'il soit de droite ou de gauche (pour employer nos catégories modernes), pourrait tirer d'un tel outil de dépersonnalisation, de désindividuation et de massification.


Nietzsche a écrit: Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je vois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous : à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail - on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir -, qu'un tel travail constitue la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l'amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l'on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l'on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême. Et puis ! épouvante ! Le « travailleur », justement, est devenu dangereux ! Le monde fourmille d'« individus dangereux» ! Et derrière eux, le danger des dangers - l'individuum !

Prémonitoire, n'est-ce pas ?
Je ne crois pas que Mao, à supposer qu'il ait eu connaissance des conséquences dramatiques du Grand Tournant aurait reculé devant le précédent stalinien. Dès la conférence de Lushan, en 1959, il était parfaitement au courant des conséquences dramatiques de la mise en place des communes populaires et du mensonge criminel des "spoutniks" (les rendements effarants annoncés par lesdites communes) mais il n'en avait cure. Peng Dehuai, qui avait eu l'audace de le mettre en garde contre ces conséquences, le paiera très cher. Le but de Mao était précisément de détruire l'individu et, comme le montre bien Yang Jisheng dans Stèles, de faire entrer le contrôle totalitaire de l'Etat dans "les tripes" de chacun... Rien de plus cynique !

"de quoi se faire des souvenirs pour toute la vie", dites-vous à propos de votre mère qui a survécu, quant à elle, à la grande famine stalinienne... j'imagine que ces souvenirs ont été douloureusement confrontés non seulement au "déni total" qui a régné en Union Soviétique jusqu'à la chute du communisme mais encore aux fariboles du "bilan globalement positif" chères à Georges Marchais et à tant d'autres...
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

Re: La grande famine de Mao

Messagepar mandarine » 22 Jan 2013, 12:37

rectificatif:j'ai confondu la date de naissance de marraine avec celle de ma mère...je suis toujours très émue quand j'aborde la vie de ma mère.

Née en 1919 , ma mère a vécu cette famine de l'âge de 12 ans à 14 ans.

Merci Lapshi pour vos explications toujours aussi intéressantes.
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
Avatar de l’utilisateur
mandarine
 
Messages: 1848
Inscrit le: 08 Juil 2011, 21:44
Localisation: reims

Re: La grande famine de Mao

Messagepar laoshi » 22 Jan 2013, 14:46

On sait que les survivants ont beaucoup de difficultés à assumer la "chance" qui les a fait échapper à la mort et qu'ils éprouvent une sorte de culpabilité à être tout simplement, vivants. On sait aussi qu'ils ont beaucoup de mal à dire l'indicible tant ils ont conscience de ne pouvoir être entendus, non seulement parce que les faits dépassent l'imagination mais encore parce que personne ne veut les entendre... il est si difficile d'assumer le fardeau de sa propre liberté...

Avez-vous constaté cela chez votre mère et pouvez-vous nous dire ce qu'elle vous a transmis de cette douloureuse mémoire ?

J'ai déjà parlé ici de Vie et Destin, de Vassili Grossman, je vous conseille vraiment de le lire...
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

Re: La grande famine de Mao

Messagepar mandarine » 23 Jan 2013, 15:21

Ma mère refusait d'en parler et nous a répété à maintes reprises ,
qu'elle préférait nous voir mortes que de vivre ce qu'elle a vécu.
Elle n'a jamais vraiment essayé de retrouver la trace de sa famille après sa sortie du camp , je crois qu'elle avait trop peur de connaitre la vérité ; dans le doute de savoir ce qu'il en était advenu, elle gardait l'espoir qu'ils soient vivants,je suppose...
Moi , je me suis procuré les documents à adresser à la Croix Rouges , qe j'ai toujours par devers moi , mais je ne les ai jamais envoyés en Suisse , j'ai peur de savoir moi aussi.
Ma soeur ainée m'a dit il y a 2 ou 3 ans :pourquoi savoir maintenant ?
Durant les dernières années de sa vie, notre a eu des moments étranges et j'en ai parlé au cardiologue qui la suivait ;elle disait que les "fils" (électriques ) qui passaient dans la maison ou dans le jardin,étaient là "pour nous espionner".
Elle n'a jamais réussi à trouver la sérénité.
Elle nous parlait,rarement, de sa jeunesse heureuse chez ses parents , où l'on travaillait beaucoup mais toujours dans la gaité;sa foi l'a beaucoup aidée ,elle a séjourné plusieurs mois dans une congrégation catholique à Paris lorsque ses 3 filles ont quitté la maison .
Je ne manquerai pas de me procurer "Vie et Destin" dès mon retour en France.
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
Avatar de l’utilisateur
mandarine
 
Messages: 1848
Inscrit le: 08 Juil 2011, 21:44
Localisation: reims

Re: La grande famine de Mao

Messagepar laoshi » 23 Jan 2013, 16:21

Je vous conseille l'édition Bouquins ; c'est un livre doublement difficile à lire, par le contenu, d'abord, par la multiplicité des personnages et la structure narrative, ensuite : c'est une narration continue, sans indication des changements de regard, un peu comme au cinéma où l'on passe tout d'un coup d'un lieu à un autre mais c'est un livre fondamental pour la compréhension de notre temps.
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

La grande famine de Mao zur RFI

Messagepar laoshi » 10 Fév 2013, 10:28

En complément de La grande famine de Mao, deux émissions extrêmement intéressantes viennent d'être diffusées sur RFI. Elles reviennent sur les conséquences tragiques du Grand Bond en avant, avec des commentaires éclairants de Jean-Philippe Béjà, Philippe Grangereau et Yang Jisheng.

On y apprend entre autres les difficultés qu'a eues le réalisateur pour faire ce film puisqu'il n'y avait aucune photo, aucun document chinois sur la grande famine. Seules les images officielles, des images de propagande donc, sont, aujourd'hui encore, disponibles : ceux qui se seraient hasardés à photographier quoi que ce soit, ont pris la précaution, pendant la Révolution culturelle, de détruire celles qu'ils possédaient. Les rares images disponibles émanent des experts soviétiques mais ceux-ci ayant été expulsés de Chine en 60, elles sont très rares.

Parmi les apports de la première émission, le passage sur la réglementation de la vie sexuelle gérée par l'unité de production. A ce sujet, Philippe Béjà précise que cette réglementation délirante de la sexualité a été maintenue jusqu'à la fin de la Révolution culturelle. Ayant détruit la famille, le PCC s'arrogeait en effet le doit de décider qui pouvait avoir des relations sexuelles et avec qui ; les couples devaient avoir l'autorisation de leur unité de production pour faire un enfant. En 1975 encore, les dates des règles de chacune des ouvrières étaient inscrites sur un tableau à la vue de tous dans l'unité de production ; seules celles qui avaient été autorisées à avoir un enfant pouvaient, en conséquence, n'avoir pas leurs règles ! gare à l'aménorrhée... La politique de l'enfant unique garde quelque chose de cette collectivisation de la vie privée. Un feuilleton récent, qui se passe dans les années 90, met en scène la consultation du planning familial autorisant une employée à avoir une grossesse et chacun se souvient de cette jeune femme avortée de force à la veille de son accouchement faute d'avoir obtenu ladite autorisation ! Quant à Sifflet de pigeon, un feuilleton dont je vous ai longuement parlé, il met en scène l'intervention de la responsable du quartier au cours du mariage d'un habitant de la cour, elle se propose d'emmener la jeune épousée au planning familial dès le lendemain de ses noces afin qu'elle y reçoive les instructions officielles en la matière !

La deuxième émission revient sur l'articulation de la famine et de la terreur. Elle commence avec le témoignage d'un rescapé des camps qui rappelle que le taux de mortalité s'y élevait à 70%. Elle revient ensuite sur la responsabilité des cadres et sur le témoignage de l'un d'eux qui a accepté de confirmer dans le documentaire (à condition d'être filmé par des Chinois) les faslsifications massives des résultats du Grand Bond en avant : lui-même, dit-il, a bien vu que les tas qu'on lui montrait pour vanter la récolte, étaient composés d'une mince couche de céréales posée sur un tas de chaume ou de paille. Il accepte de révéler le mensonge ; il savait qu'en transmettant les chiffres délirants qu'on lui donnait, il affamerait et tuerait les populations, c'est pourquoi il a dénoncé la supercherie mais, au lieu d'en être récompensé, il a été condamné et déporté.

C'est, ajoute Philippe Béja, qu'il régnait alors une terreur sidérante : plus personne ne pouvait ouvrir la bouche sans risquer la peine de mort ! 5 millions de Chinois au bas mot sont morts sous la torture. Et le silence était d'autant plus difficile à lever que la plupart des intellectuels avaient disparu après la campagne des Cent Fleurs. En 57, Mao avait en effet appelé les Chinois à critiquer le système mais "les petites pluies étant devenues des ouragans" et beaucoup de participants ayant dénoncé "la dictature du Parti", Mao lança mouvement anti-droitiers dès le 8 juin ; Mao ayant déclaré qu'il y avait 95% de "bons" Chinois, du jour au lendemain, il a fallu trouver 5% de "droitiers" dans chaque unité de travail, dans chaque cellule du Parti. L'intelligentzia, les démocrates (même ceux qui avaient rejoint le PC), ont été les premières victimes de cette grande purge mais aussi tous les communistes qui n'étaient pas entièrement d'accord avec Mao Zedong. Avec les familles, cela représente déjà 3 millions de victimes ! Au moment où commence le Grand Bond en avant, il n'y avait donc pratiquement plus d'intellectuels pour se lever et dénoncer la folie de ce régime. Les quelques cadres courageux qui vont oser parler seront immédiatement étiquetés "contre-révolutionnaires" et éliminés en conséquence...

Mais en liquidant ainsi les intellectuels, on a aussi tari toute source d'information scientifique digne de ce nom, d'où les complaisances des pseudo-savants aux délires de Mao - la chasse aux moineaux, le planté-serré et les labours profonds -, qui ont encore aggravé la catastrophe, au mépris du bond sens et des mises en garde des paysans au nom desquels le PCC prétendait pourtant faire la révolution : ils seront eux aussi dûment condamnés comme "contre-révolutionnaires" et "saboteurs" du Grand Bond en avant ! Ce sont donc les cadres locaux - qui ne sont pas des agronomes -, qui décideront de ce qu'on va planter, quand on va le planter, où on va le planter et quand on va le récolter (là encore, cette pratique a la vie dure, l'un des feuilletons récemment diffusés sur CCTV montre des paysans attendant le feu vert des autorités pour récolter les kiwis). Ces absurdités, faites "science prolétarienne", affament des centaines de millions de Chinois, réduits à manger l'écorce des arbres, des racines, de la boue, les tiges de riz, du cuir, et, bien sûr, leurs congénères. Il y a des documents extrêmement précis sur le cannibalisme dans les archives locales de la police, on sait même si les accusés avaient fait frire ou bouillir la viande de leurs victimes. C'est ainsi que Philippe Grangereau a pu en filmer certaines. Profitant de son ancienne carte de presse de Chine Nouvelle, Yang Jisheng, a pu consulter ces documents sur microfilms mais il s'est heurté souvent au refus des autorités... Les dirigeants savaient et ils étaient même les seuls à pouvoir mesurer les dimensions de cette abominable famine. En 1959, Mao parfaitement au courant de la famine, décide sciemment d'affamer les campagnes pour nourrir les villes ce qui fit 50 millions de victimes probablement.

Pourtant, aujourd'hui encore, la plupart des Chinois ignorent tout cela. Les villes étaient complètement séparées des campagnes => les dénégations des citadins qui certes ont connu des difficultés alimentaires mais n'ont pas connu la famine qui ravageait la campagne (je m'explique mieux l'apparente prudence de Wang Anyi dans Le Chant des Regrets éternels). Dans les campagnes mêmes, tous pensaient que la famine était circonscrite à leur village ou à leur région. De rares étrangers - dont Mitterand qui visite la Chine en 61 -, sont abusés par la propagande officielle : Mitterand explique à son retour que Mao est un humaniste et qu'il n'y a aucune famine ; des mises en scène sont faites pour les journalistes qui mettent ensuite en cause les témoignages des rescapés arrivant à Hong Kong... Là encore, ce système perdure : dans les régions fermées aux journalistes étrangers, comme le Tibet, on ne sait pas ce qui se passe depuis 2008 ! Pour le PCC, si l'information ne "sort" pas, c'est comme si l'événement n'avait pas eu lieu, et c'est ce qui est en train de se passer au Tibet.

Il est donc plus que jamais nécessaire de témoigner. Or, contre toute attente, il y a une version chinoise de La Grande Famine de Mao ; elle a été mise en ligne par un Hongkongais, sur un site vidéo censuré en Chine, youtube. Le travail scientifique est essentiel pour faire pièce à l'entreprise de mystification à grande échelle mise en oeuvre avec succès par le PCC. En 1973 encore, on pouvait, au journal de 20 heures d'Antenne 2 (le 12 avril exactement) diffuser un reportage hallucinant glorifiant la Chine et son grand Timonier, les communes populaires, leur "bilan positif", leur parfaite organisation permettant aux parents de travailler (joyeusement) tandis que leurs enfants bénéficiaient des crèches du Parti mais vantant surtout leur victoire sur les famines endémiques qu'avait connues la Chine avant l'avènement de la Révolution communiste !

Le premier pas vers la démystification a été le fait des démographes ; le recensement de 64, pourtant dûment falsifié, a été maintenu secret parce qu'il était déjà accablant et ce n'est qu'en 82 que les démographes ont pu mettre en évidence l'ampleur de la tragédie. On arrivait alors à 40 millions de morts, ce que personne n'a cru parmi les sinologues mais ce qui est encore en dessous de la vérité ! Le sujet reste tabou, on invoque toujours des "catastrophes naturelles" ayant créé des "difficultés" ; dans l'immense Musée de l'histoire de Pékin, une seule photo, minuscule, très haut sur le mur, évoque ces "difficultés" naturelles... L'histoire est soumise au contrôle total du Parti parce que les deux fondements de sa légitimité, ce sont, d'une part, le développement économique et, d'autre part, le monopole de l'interprétation de l'histoire. Le PCC est censé représenter la marche en avant de l'histoire or qui contrôle le passé, contrôle le présent et le futur.

Le travail d'archive est donc essentiel pour redonner au peuple le contrôle de l'interprétation de l'histoire. Stèles, conclut Yang Jisheng, a quatre sens : d'abord il s'agit d'une stèle pour mon père, ensuite il s'agit d'un hommage aux dizaines de millions de Chinois morts de faim, mais c'est aussi pour qu'on se souvienne du régime qui est responsable de cette tragédie ; enfin, écrire un tel livre, c'est prendre des risques et je me dis que, si quelque chose devait m'arriver, ce serait aussi une "stèle" pour moi.

on peut écouter les deux émissions et les télécharger :

Un tabou d'horreur maoïste 1
un tabou d'horreur maoïste 2

Si vous avez des difficultés à les entendre ou à les télécharger, je peux les mettre en ligne.
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

La grande famine de Mao en chinois

Messagepar laoshi » 23 Déc 2013, 17:40

Une vidéo sur le livre publié en chinois
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

La grande famine de Mao sur France Culture

Messagepar laoshi » 06 Juin 2015, 13:49

Une émission sur la grande famine de Mao sur France Culture
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

Re: La grande famine de Mao

Messagepar mandarine » 26 Août 2015, 19:54

Nouvelle diffusion ce soir de ce film que je revois toujours avec émotion.
Entre les deux diffusions , j'ai lu "Stèles" (https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A8l ... _1958-1961 ).Le documentaire est fidèle au livre de Yang Jisheng,

http://www.telestar.fr/programme-tv/fic ... ine-de-mao
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
Avatar de l’utilisateur
mandarine
 
Messages: 1848
Inscrit le: 08 Juil 2011, 21:44
Localisation: reims

Re: La grande famine de Mao

Messagepar laoshi » 30 Août 2015, 07:36

Nouvelle diffusion lundi soir à 23h 30. L'émission dure 53 minutes. A ne pas manquer... vous trouverez, dans les messages précédents, d'autres émissions, de radio cette fois, toujours en ligne...
laoshi
Avatar de l’utilisateur
laoshi
Administrateur
 
Messages: 3912
Inscrit le: 06 Juil 2011, 06:23

Précédent

Retour vers les émissions radiophoniques ou télévisées

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité

cron