Un mariage comme les autres ?

Un mariage comme les autres ?

Messagepar laoshi » 24 Août 2011, 14:57

Même si la situation est loin d’être rose pour les gays et les lesbiennes chinois, le « mariage » de deux jeunes homosexuels au mois d’août à Shenzhen (le mariage n'a pas été enregistré par les services de l'état civil mais la cérémonie, organisée dans un hôtel, était publique) confirme les progrès de la Chine en matière de liberté sexuelle.

Si l'on en croit un article publié dans China Daily le 24/02/2010, la situation des homosexuels chinois est en effet en train de changer.

Le journal a interrogé Ba Li, un homme de 72 ans, dont la vie témoigne du chemin parcouru en une trentaine d'années.
Dénoncé à la police par un autre homosexuel en 77, cet ancien professeur a alors non seulement immédiatement perdu son travail mais il a encore été condamné à trois ans de camp de rééducation pour "sodomie", un crime jugé "impardonnable".

Après avoir purgé sa peine, il est à nouveau interné en 82 puis en 84, pour deux ans à chaque fois, et subit de telles brimades de la part de ses codétenus qu'il songe au suicide. Pourtant, dès sa sortie de prison, en 86, il commence à voir un changement dans les médias, qui n'hésitent plus à employer le mot "homosexuel", jusqu'alors tabou, au lieu des infamants quolibets alors en vigueur dans la rue (le mot "lapin" étant le moins injurieux de tous).

Bénévole dans une association de prévention du SIDA, Ba Li note aussi un changement certain dans l'attitude des autorités : à sa sortie de prison, en 86, la police avait encore coutume de saisir les tracts de l'association censés "pornographiques" mais, dès le début des années 90, le gouvernement commence à se montrer plus tolérant. En 97, il dépénalise la sodomie ; en 2000, avant même que l'Organisation Mondiale de la Santé ne retire l'homosexualité de la liste des maladies mentales (ce qu'elle ne fera qu'en 2001), Li Yinhe, sexologue renommée, membre de l'Institut de sociologie de l'Académie chinoise des sciences humaines, propose au Congrès du peuple la légalisation du mariage homosexuel ! La proposition, qui ne sera discutée qu'en 2003, a été finalement rejetée mais elle témoigne d'une incontestable prise de conscience des autorités (rappelons que le mariage homosexuel n'existe pas non plus en France et que les débats sur le PACS de 99 ont été particulièrement houleux).

Ces changements ne doivent pas faire oublier les discriminations auxquelles sont encore en butte les homosexuels. Liu Dalin, professeur à l'université de Shanghai, estime que 90% d'entre eux sont ou seront contraints au mariage par la pression familiale. Selon une étude menée en 2008 sur 1295 homosexuels masculins par Zhang Beichuan, professeur à l'université Qingdao dans la province du Shandong, dans 62% des cas, ce n'est pas la personne concernée qui a fait son "coming out" mais un tiers qui a révélé son homosexualité à son entourage ou à son employeur. Si 18% des homosexuels interrogés disent avoir révélé eux-mêmes leur homosexualité et n'avoir subi aucune discrimination à la suite de cette révélation, 9% d'entre eux affirment avoir perdu leur travail pour cette raison et 5% se sentent lésés dans leur carrière. 20% des homosexuels disent avoir subi des violences verbales ou physiques, voire avoir été victimes de racket de la part d'autres homosexuels ; 35% déclarent enfin avoir envisagé le suicide et 13% sont passés à l'acte, un chiffre qui n'étonne pas Liu Huaqing, psychiatre à l'hôpital Huilongguan de Pékin : nombreux sont en effet les homosexuels qui souffrent de dépression ou qui consultent pour tenter de "corriger" leur orientation sexuelle.

En Chine comme en France, c'est malheureusement l'épidémie du SIDA qui a conduit les autorités à prendre en compte la "question" homosexuelle. Selon une enquête récente, faite à la demande du gouvernement, le pourcentage des homosexuels masculins porteurs du SIDA serait aujourd'hui de près de 5%, soit un taux dix fois supérieur à ce qu'il était il y a 10 ans. Le Ministère de la Santé a recensé 48 000 nouvelles infections l'an dernier, dont 32 % d'origine homosexuelle ; or, les malades étant mariés dans leur grande majorité, les femmes sont touchées à leur tour, ce qui porte à 42% le taux d'infection par voie hétérosexuelle. La "question" homosexuelle devient ainsi un enjeu de santé publique.

On estime actuellement à 30 millions le nombre des homosexuel(le)s contraints de cacher leur préférence sexuelle en Chine du fait des préjugés persistants : si la frange la plus éduquée de la population se montre relativement tolérante, une étude menée en 2008 montre que l'opinion dominante considère encore que les métiers de l'enseignement devraient être interdits aux homosexuels des deux sexes et que l'homosexualité est une "perversion absolue". Il arrive même que certains soient assassinés pour cette prétendue "perversion".

Seule une tolérance accrue ferait pourtant reculer l'épidémie de SIDA. Certes, on constate quelques signes encourageants de ce côté-là : un manuel scolaire publié en 2005 met ainsi les élèves en garde contre l'homophobie mais la loi interdit encore de mentionner l'homosexualité dans les films, à la télévision ou dans les romans, même si elle n'est plus assimilée à de la pornographie. Brokeback Mountain, par exemple, le film couronné d'Oscars dans lequel Ang Lee met en scène une histoire d'amour entre deux cow-boys, n'a toujours pas été diffusé en Chine continentale.

Le gouvernement n'envisage pourtant l'homosexualité de manière relativement ouverte que dans son rapport au SIDA, au risque, d'ailleurs, d'accroître la méfiance à l'égard des homosexuels donc les discriminations dont ils sont victimes et, partant, la contagion contre laquelle il prétend lutter. D'un côté, comme il l'a fait en 2007, il encourage les organisations non-gouvernementales à promouvoir la tolérance dans les médias, de l'autre, il continue à réprimer les manifestations homosexuelles : le premier concours de beauté masculine, organisé par Mr Gay China, a été interdit une heure avant son ouverture en janvier 2010 et de nombreux sites web, accusés de pornographie, ont été fermés en 2008.

Les intellectuels qui luttent auprès des homosexuels chinois n'ont pas pourtant pas l'intention d'abdiquer : Li Yinhe entend bien proposer à nouveau la légalisation du mariage homosexuel lors des deux prochaines sessions du Congrès du Peuple et Zhang Beichuan a récemment appelé le gouvernement à abolir la censure de l'homosexualité au cinéma, sans succès pour le moment.

Les homosexuels chinois commencent donc à "sortir du placard" : l'étude de Zhang Beichuan montre qu'ils revendiquent à 64 % la protection de leur vie privée, à 46% le droit au mariage et à 40 % la fin des discriminations professionnelles. Quant à Ba Li, à 72 ans, il dit enfin pouvoir marcher "la tête haute". Reste que le combat n'est pas gagné et la photo qui accompagne l'article de China Daily, deux jeunes femmes enlacées en robe de mariée, à Qianmen, lors de la Gay Pride de Pékin, témoigne des ambiguïtés de la situation des homosexuel(le)s chinois : la mine goguenarde des badauds regardant la scène montre que le chemin sera encore long pour qu'ils et qu'elles aient droit à l'indifférence.
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar mandarine » 27 Août 2011, 17:24

je ne sais si ma pensée est simpliste ,
mais je suppose que le pourcentage d'homosexuels en chine doit être le même qu'en europe ou aux USA
hormis ceux bien installés dans la mode , le cinéma voire la politique , finalement , ceux qui ont un bon pouvoir d'achat et des relations ,
leur statut n'est toujours pas enviable où que ce soit , en chine comme ailleurs
personnellement , je suis toujours mal à l'aise en leur compagnie , je n'y peux rien , c'est comme ça
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar laoshi » 28 Août 2011, 17:09

Voilà un un article d'Arte qui répondra peut-être à votre question concernant le pourcentage d'homosexuels en Chine.
Même si la situation des homosexuels reste problématique dans bien des pays occidentaux, je pense qu'il vaut mieux être homo en Amérique (du moins à New York ou à San Francisco) ou en France qu'en Chine.... l'assignation des Chinois à résidence (par le hukou) rend les choses plus difficiles encore pour les homosexuels qui vivent à la campagne....
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar laoshi » 23 Oct 2012, 12:44

La société chinoise est celle de tous les contrastes et de toutes les contradictions, de toutes les audaces et des pires conformismes, comme en témoigne le statut des homosexuels dans les familles, au regard des autorités et des réseaux sociaux. A l'heure où, en France, diverses autorités religieuses et mentors politiques freinent des quatre fers pour contrecarrer le projet grouvernemental d'ouvrir le droit au mariage aux couples homosexuels, la lecture de cet article donne à réfléchir...

Le Point a écrit:

Pas si gay de s'aimer en Chine...

Dans la province du Fujian, un jeune couple homosexuel est devenu une star de la Toile chinoise en se mariant symboliquement.

Un seul cliché a suffi à faire de Lu Zhong et de Liu Wanqiang des célébrités sur Weibo, la version chinoise de Twitter. Sur la photo, on voit d'abord une foule très dense et les flashs des appareils photo qui crépitent. Quelques bouquets de fleurs, ici ou là. Et puis au centre, tel un tableau, ce baiser échangé entre les deux jeunes mariés. La scène, a priori banale en Chine, aurait pu en rester là. Sauf que Lu Zhong et Liu Wanqiang sont deux garçons. Et ont décidé d'assumer leur homosexualité.

Le mariage, célébré en public le 2 octobre dans leur province natale du Fujian, dans le sud-est du pays, a provoqué un vif débat. Depuis que le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, a publié jeudi 18 octobre sur son site internet un diaporama des deux amoureux, les commentaires pleuvent sur Weibo, comme dans les médias chinois, habituellement prudents sur ce sujet encore relativement tabou.

Joint par téléphone, Lu Zhong ne comprend toujours pas les raisons de cet emballement médiatique. En décidant, avec son compagnon rencontré il y a plusieurs années sur un forum internet, de se marier symboliquement dans les rues de Zherong, un "petit village" de 100 000 habitants, le jeune homme ne s'attendait certainement pas à déplacer les foules.


Large écho

"Au départ, il n'y avait que quelques amis et des voisins. Plusieurs dizaines de personnes, pas plus. Mais après, plusieurs milliers de personnes nous ont rejoints lorsque nous avons traversé la ville à moto. Les rues étaient bondées. Certains nous ont attendus pour prendre des photos. Un quotidien local avait même envoyé trois journalistes pour couvrir l'événement", raconte Lu Zhong, 20 ans, au Point.fr.

Voilà comment le premier mariage gay du Fujian, une province du sud plus tolérante sur la cause LGBT (lesbienne, gay, bi et transsexuelle), a trouvé un large écho partout en Chine. Ces derniers jours, plus de 260 000 internautes ont cherché à entrer en contact avec le couple via leur compte commun sur Weibo, suivi désormais par plus de 7 000 personnes. "C'est une belle avancée pour la société chinoise", remarquait un internaute. "Ils sont vraiment courageux !" soulignait un autre.


Maladie mentale jusqu'en 2001

En Chine, la société a beaucoup évolué sur la question homosexuelle au cours des vingt dernières années. Des rafles avaient encore lieu dans le parc de Xidan, situé à l'est de la capitale, où des habitués se retrouvaient discrètement le soir à la tombée de la nuit. Les derniers gays ont été envoyés en camp de travail en 1995. Les premiers "bars gays" ont ouvert la même année et les homosexuels ont été parmi les premiers à ouvrir un site en 1997 au tout début de l'engouement pour Internet. L'année suivante, une femme écrivant sous le pseudonyme de Gezi défrayait la chronique en consacrant un roman à la question lesbienne. Elle avait, pour écrire ce livre, loué un studio en ville et affirmé à ses parents qu'elle travaillait dans une grande entreprise étrangère !

Malgré ces avancées - l'homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales en 2001 -, les couples de même sexe n'ont pas encore obtenu le droit de s'enregistrer dans un mariage civil. Selon l'étude du professeur Zhang Beichuan, de l'université de Qingdao, publiée en février 2012, environ 80 % des homosexuels chinois - soit environ 16 millions de personnes - se sont mariés ces dernières années avec une femme pour ne pas "perdre la face" vis-à-vis de leurs familles. D'autres ont préféré partir à l'étranger dans un pays où le mariage gay est autorisé, comme le Canada. Une minorité seulement a choisi de s'affirmer.

Ces révélations publiques restent donc pour l'instant très rares dans la société chinoise, même si le phénomène de l'homosexualité tant féminine que masculine existe depuis des temps très anciens dans cette culture qui a longtemps séparé hommes et femmes dans deux univers très distincts.


Le célibat "pire" que l'homosexualité

Mais l'importance sociale du mariage reste telle que les homosexuels, particulièrement dans les campagnes, doivent souvent cacher leur préférence. "Au cours des deux dernières années, seuls cinq mariages symboliques ont eu lieu en Chine", relève Wei Xiaogang, directeur et fondateur de l'ONG Queer Comrades, basée à Pékin.

Le dernier "mariage symbolique" couvert par les médias chinois remonte ainsi à janvier 2010, lorsque Zeng Anquan, un architecte divorcé de 45 ans, et Pan Wenjie, un soldat démobilisé de 27 ans, s'étaient mariés publiquement dans un bar gay de Chengdu, la capitale provinciale du Sichuan, au centre de la Chine. Leur union avait alors fait la une du quotidien officiel anglophone China Daily.

"En Chine, le célibat est encore moins bien vu que l'homosexualité : en se mariant en public, les gays veulent montrer à la société qu'ils ont quelqu'un dans leur vie et qu'ils sont aimés", analyse Wei Xiaogang. Ce militant a encore cette année poussé pour que les gays puissent être reconnus civilement auprès des autorités. "Tôt ou tard, le mariage gay arrivera aussi en Chine", poursuit Wei, optimiste.


"Une vie tranquille et stable"

Mais les choses avancent encore timidement. Sur les photographies qui circulent sur Internet, derrière les sourires des deux mariés, se cache en effet une réalité autrement plus complexe. Si les parents de Lu Zhong connaissaient depuis longtemps l'homosexualité de leur fils et l'ont soutenu, ceux de Liu Wanqiang, en revanche, se sont opposés à cette union. Tout comme les autorités locales du village. "Nous vivons plutôt bien cette couverture médiatique. Les médias ne nous mettent pas de pression ; le vrai problème, en réalité, c'est le gouvernement local. Il nous a toujours posé problème, même avant notre mariage", poursuit Lu.

Le jeune homme a dû tenir bon face aux autorités du village pour que la cérémonie soit maintenue. Mais, du moins pour le moment, ce jeu du chat et de la souris est terminé. Lu Zhong et Liu Wanqiang peuvent maintenant commencer leur nouvelle vie. "Nos projets pour l'avenir ? Travailler dur, gagner de l'argent, et ouvrir un petit bar dans notre village. Bref, avoir une vie tranquille et stable."

Par Raphaël Balenieri à Pékin, avec Emma Zhou
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"Tout le monde partage le même ciel"

Messagepar laoshi » 21 Nov 2012, 15:44

Au moment où des maires français revendiquent et obtiennent du gouvernement de pouvoir s'exonérer de leurs fonctions d'officiers d'Etat civil en invoquant une "clause de conscience" pour refuser de marier des couples homosexuels, la situation des couples du même sexe s'améliore en Chine. C'est ce qu'on apprend dans un article de Libération, je vous le recommande. On apprend aussi que la situation des femmes est plus difficile que celle des hommes tant la pression familiale est forte sur elles pour qu'elles se marient (avec un homme s'entend) et qu'elles aient un enfant. Evidemment, l'ouverture d'esprit qui règne dans les universités (j'ai personnellement pu le constater avec ma petite correspondante de Chongching) n'a rien à voir avec la persistance des mentalités traditionnelles dans la Chine profonde...
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar mandarine » 23 Nov 2012, 16:48

Au cours de son allocution , F. Hollande m'a appris qu'il attendait d'être certain d'obtenir la majorité de 4/5ème pour proposer la loi.
Je pense qu'une loi ne change pas pour autant la pensée d'un peuple ,en l'occurrence celle de bon nombre de français sur le sujet.
Je pense personnellement que c'est le mot "mariage " qui passe mal ,que celui de "Union civile "ou quelque chose comme ça passerait mieux.
Il y a bien des baptêmes civils....
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar laoshi » 23 Nov 2012, 17:24

La loi, en l'occurrence, peut aussi faire avancer les esprits.

Le baptème civil est une laïcisation du baptème religieux qui offre une nouvelle possibilité d'inscrire la naissance d'un enfant dans un ordre symbolique autre que confessionnel, c'est, selon moi, une bonne chose.

Je crois que beaucoup des gens qui refusent le droit au mariage pour les homosexuels confondent mariage civil et mariage religieux. Le texte sur le mariage entre personnes du même sexe ne légifère que sur le mariage civil, les prêtres de toutes les religions resteront libres de refuser de marier deux hommes ou deux femmes...
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar laoshi » 03 Fév 2013, 07:52

A l'heure où le Parlement français s'enflamme à propos du mariage homosexuel, deux vieux messieurs viennent de se marier symboliquement à Pékin... C'est ce que nous apprend le blog de François Bougon sur le site du Monde...
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Re: Un mariage comme les autres ?

Messagepar mandarine » 03 Fév 2013, 08:33

Mais le 1 er article vient d'être voté ! On avance...
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à Hong Kong aussi...

Messagepar laoshi » 04 Fév 2013, 18:09

A hong Kong aussi les homosexuels s'invitent sur la scène publique... "Ce sont des montagnes à gravir," lisait-on dans un article de l'APF publié au mois d'octobre dernier par 7 sur 7, mais Raymond Chan, premier député gay déclaré de Hong Kong, se dit déterminé à pousser le rocher de la réforme jusqu'à la légalisation du mariage homosexuel et la démocratisation de la mégapole chinoise.
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