Le Grand Ricci a écrit:魄 1. a. Âme « sensitive », terrestre ou chthonienne. b. Souffles essentiels, au nombre de sept ( 七魄 qī pò) qui, avec les trois âmes spirituelles ( 三魂 sān hún), animent l’être humain. Les souffles po sont chtoniens, opaques et troubles, contrairement aux souffles hun, clairs, subtils et destinés au Ciel. 2. Manifestation physique de l’âme sensitive : apparence; air; contenance. 3. (Méd. chin. trad.) Les po : la puissance spirituelle propre au poumon, liée aux essences. Ils commandent l’abaissement, la saisie d’éléments, l’agglomération et tout ce qui relève de l’instinct, du travail sur les substances, des activités et de l’entretien automatique du corps.
Le Grand Ricci a écrit:Hún
1. a. (pr. et fig.) Âme. b. Principe vital (d’un être). 2. (Philos. chin. – Tao.) a. Âme spirituelle ou raisonnable, âme humaine qui, après la mort, subsiste séparée du corps, distincte du 魄 pò, âme terrestre ou sensitive. L’âme spirituelle, produite par condensation progressive de l’air respiré, relève du 阳 yáng. Elle est considérée par les taoïstes comme l’un des trois principes vitaux. Après la mort, elle continue à vivre au ciel, aidée et soutenue par les offrandes des vivants. b. Âmes spirituelles, au nombre de trois ( 三魂 sān hún) qui, avec les sept âmes po ( 七魄 qī pò), animent l’être humain. Les souffles 魂 hún sont clairs, subtils et destinés au ciel, p. opp. aux âmes魄 pò , chtoniennes, opaques et troubles. 3. (Méd. chin. trad.) Les hun : la puissance spirituelle propre au foie. Immédiatement soumis aux 神 shén (Esprits), ils commandent élévation, dégagement, création. L’imagination, la pensée qui devient projet, les rêves, l’intelligence et la méditation sont sous l’autorité des hun.
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