Tout le monde le sait bien, en Chine, il faut souvent "passer par la porte de derrière" pour faire carrière voire pour faire valoir ses droits les plus élémentaires (comme "graisser la patte" aux médecins par exemple). Les Chinois en sourient eux-mêmes ; avec humour, ils ont baptisé une de leurs marques de cigarettes "Porte de devant"... Et cela ne semble dissuader ni les solliciteurs ni les sollicités. Dans le feuilleton que je regarde actuellement sur CCTV, Quand le bonheur frappe à la porte, Jiang Lu, l'héroïne, va en acheter deux paquets pour soudoyer l'employé de la cantine du quartier : il accepte ainsi de lui vendre des os afin qu'elle puisse faire une soupe à l'os à son mari, qui vient de se casser la jambe.
Quand l'enjeu est plus important, les "Porte de devant" se révèlent néanmoins impuissantes et il faut des Malboro pour "passer par la porte de derrière"...
Je précise que ce feuilleton est censé se dérouler en 1985-86.
J'avais traduit une petite histoire humoristique sur cette expression pour quelqu'un de CI, il faudra que je la retrouve.