Oui, cette "liberté provisoire" est plutôt une bonne nouvelle pour cette femme courageuse qui doit sans doute à sa renommée internationale à la fois sa condamnation (comme lauréate en 1997 du Prix mondial de la liberté de la presse de l’Unesco) et sa "libération" anticipée (on sait que les chefs d'Etat occidentaux qui parlent en privé des droits de l'homme à Xi Jinping lui soumettent des listes de dissidents à "élargir". Mais Gao Yu restera détenue chez elle. On sait ce que cela signifie à Pékin !
La politique actuelle de Xi Jinping confirme en tout cas pleinement le "secret d'Etat" révélé par Gao Yu, le choix d'une répression accrue de toute expression démocratique...