Comme Li Heping, comme Xie Yang, Wang Qingying, un professeur devenu avocat des droits de l'homme, affirme avoir été lourdement torturé pendant les deux ans 1/2 qu'il a passés derrière les barreaux.
Il n'est pas toujours pas remis de ces tortures, tout à la fois physiques et morales. Dès le premier jour, ses tortionnaires lui ont introduit un tuyau d'arrosage dans l'anus sous les quolibets de leurs collègues hommes et femmes ; il restait souvent attaché sur sa chaise une semaine durant et devait se soulager dans son pantalon ; il était fréquemment battu et privé de boisson : on ne lui donnait alors que quelques gorgées d'eau par jour. Il a toujours aujourd'hui beaucoup de mal à s'asseoir et doit faire de fréquents passages aux toilettes...
Médication (?) forcée, privation de sommeil, coups et humiliations sont courantes dans les prisons chinoises. Au moins 15 avocats des droits de l'homme pris dans la rafle de juillet 2015 affirment avoir été torturés.
Rappelons que la Chine est signataire de la convention des Nations Unies contre la torture depuis 1988. Mais, apparemment, sa signature ne l'oblige pas !
source : South China Morning Post