Le procès de Lee Ming-che, un bras de fer avec Taïwan
Publié: 11 Sep 2017, 17:28
Comme au bon vieux temps de Mao, les confessions publiques, nous l'avons déjà vu maintes fois, font un tabac dans la Chine de Xi Jinping. Pour la première fois, elles concernent un ressortissant étranger, ou plutôt un ressortissant taïwanais que le PCC entend bien traiter comme les nationaux chinois.
Les autorités viennent en effet de diffuser les "aveux" de Lee Ming-che, un militant des droits de l'homme et de la démocratie taïwanais arrêté lors d'un voyage à Macao, région semi-autonome de Chine, le 19 mars dernier. Il avait prévu de rencontrer un ami chinois à Zhuhai, une ville chinoise mais on ne sait pas s'il a pénétré sur le territoire chinois proprement dit. On ne l'a pas revu depuis son arrivée à Macao. Cette disparition forcée est, en elle-même, un déni de justice. Ressortissant taïwanais, Lee Ming-che, qui gérait un fonds d'entraide pour les familles des prisonniers d'opinion chinois, est inculpé de "subversion du pouvoir d'Etat" alors qu'il n'a fait qu'exercer son droit démocratique à exprimer ses idées sur un réseau social en diffusant ses conférences sur la démocratisation de Taïwan.
"J'ai répandu des attaques malveillantes et des théories qui attaquaient et diffamaient le gouvernement chinois, le Parti communiste et le système politique chinois, a-t-il déclaré propos des messages qu'il a postés sur une messagerie en ligne, j'ai incité à la subversion du pouvoir d'Etat".
Le porte-parole de la présidente de Taiwan a déclaré ce lundi que le gouvernement "faisait de son mieux pour porter assistance à la famille de Lee Ming-che"
"Sa libération est notre priorité absolue. Le position du gouvernement est très claire, M. Lee est l'un de nos concitoyens et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'il nous revienne en sécurité"
Lee est traité comme co-accusé de Peng Yuhua, un citoyen de la République populaire de Chine âgé de 37 ans, qui a avoué avoir créé des groupes de messagerie instantanée et avoir fondé une organisation cherchant à promouvoir le changement politique en Chine. Lee est impliqué dans les deux activités "criminelles", selon les aveux de Peng Yuhua diffusés dans une vidéo par le tribunal.
Xiao Yiming, un militant des droits de l'homme taïwanais, s'est rendu en Chine pour assister au procès mais il a été empêché de pénétrer dans l'enceinte du tribunal. Xiao, qui n'avait jamais entendu parler jusqu'alors de quelque relation que ce soit entre les deux hommes, pense que Peng a été utilisé par les autorités pour renforcer l'accusation contre Lee.
Cette affaire est emblématique des stratégies de Pékin qui entend bien faire régner le droit chinois sur Taïwan.
"Taiwan jouit des libertés démocratiques et Lee a le droit de partager ses idées", ajoute Xiao qui considère Lee comme "un prisonnier de conscience".
Les autorités viennent en effet de diffuser les "aveux" de Lee Ming-che, un militant des droits de l'homme et de la démocratie taïwanais arrêté lors d'un voyage à Macao, région semi-autonome de Chine, le 19 mars dernier. Il avait prévu de rencontrer un ami chinois à Zhuhai, une ville chinoise mais on ne sait pas s'il a pénétré sur le territoire chinois proprement dit. On ne l'a pas revu depuis son arrivée à Macao. Cette disparition forcée est, en elle-même, un déni de justice. Ressortissant taïwanais, Lee Ming-che, qui gérait un fonds d'entraide pour les familles des prisonniers d'opinion chinois, est inculpé de "subversion du pouvoir d'Etat" alors qu'il n'a fait qu'exercer son droit démocratique à exprimer ses idées sur un réseau social en diffusant ses conférences sur la démocratisation de Taïwan.
"J'ai répandu des attaques malveillantes et des théories qui attaquaient et diffamaient le gouvernement chinois, le Parti communiste et le système politique chinois, a-t-il déclaré propos des messages qu'il a postés sur une messagerie en ligne, j'ai incité à la subversion du pouvoir d'Etat".
Le porte-parole de la présidente de Taiwan a déclaré ce lundi que le gouvernement "faisait de son mieux pour porter assistance à la famille de Lee Ming-che"
"Sa libération est notre priorité absolue. Le position du gouvernement est très claire, M. Lee est l'un de nos concitoyens et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'il nous revienne en sécurité"
Lee est traité comme co-accusé de Peng Yuhua, un citoyen de la République populaire de Chine âgé de 37 ans, qui a avoué avoir créé des groupes de messagerie instantanée et avoir fondé une organisation cherchant à promouvoir le changement politique en Chine. Lee est impliqué dans les deux activités "criminelles", selon les aveux de Peng Yuhua diffusés dans une vidéo par le tribunal.
Xiao Yiming, un militant des droits de l'homme taïwanais, s'est rendu en Chine pour assister au procès mais il a été empêché de pénétrer dans l'enceinte du tribunal. Xiao, qui n'avait jamais entendu parler jusqu'alors de quelque relation que ce soit entre les deux hommes, pense que Peng a été utilisé par les autorités pour renforcer l'accusation contre Lee.
Cette affaire est emblématique des stratégies de Pékin qui entend bien faire régner le droit chinois sur Taïwan.
"Taiwan jouit des libertés démocratiques et Lee a le droit de partager ses idées", ajoute Xiao qui considère Lee comme "un prisonnier de conscience".