En juillet dernier, Dong Yaoqiong, qui s'était illustrée en jetant de l'encre sur une affiche représentant Xi Jinping a été "admise" à l'hôpital de Zhuzhou, au Hunan. Son ex-mari affirme qu'elle ne présentait aucun symptôme de maladie mentale avant son enlèvement par des policiers en civil.
Le père de la jeune femme et l'artiste Hua Yong, qu'il avait appelé à l'aide, ont été arrêtés par la police alors qu'ils diffusaient une vidéo en direct sur Youtube demandant des éclaircissements sur le sort de Dong Yaoqiong. Le père de Dong Yaoqiong rappelait que la Constitution chinoise reconnaît aux citoyens le droit de critiquer les dirigeants et que le crime dont elle était accusée, "l'attaque des dirigeants", n'existait pas en droit chinois.
Alors que le père de Dong Yaoqiong, après une journée de détention à Shangri-la, au Yunnan, a été ramené au Hunan chez son frère, où il est sommé de rester pendant un mois, Hua Yong, qui avait déjà défrayé la chronique pour avoir documenté les évictions massives de mingongs à Pékin, est maintenu en détention dans un endroit inconnu.
De nombreux internautes chinois ont posté des vidéos reproduisant le geste courageux de Dong Yaoqiong dénonçant le "contrôle des cerveaux" par le pouvoir
