Ai Weiwei et les voix du silence

l'idée de ce forum m'a été inspirée par l'action d'Ai Weiwei concernant les disparus du Sichuan, je vous propose d'y donner le nom de chacun des dissidents emprisonnés, disparus ou libérés dont vous aurez des nouvelles

Re: Ai Weiwei et les voix du silence

Messagepar mandarine » 27 Avr 2013, 13:25

J'allais justement signaler cet article sur le forum.
Superbe sujet bac philo ,cependant ,je crains fort que nos lycéens ne soient pas inspirés par cette actualité.
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
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Re: Ai Weiwei et les voix du silence

Messagepar laoshi » 27 Avr 2013, 13:33

J'ai toujours pensé quant à moi que la philosophie devait aider à penser le réel et je disais toujours à mes élèves que le monde étant désormais un village, ils devaient s'ouvrir sur tous les horizons et considérer que rien d'humain ne nous est étranger...
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Ai Weiwei : une Chine de lait

Messagepar laoshi » 17 Mai 2013, 15:17

Ai Weiwei vient d'exposer une carte du continent chinois fait de 1800 boîtes de lait en poudre pour dénoncer les scandales alimentaires en Chine et, parmi eux, celui du lait contaminé à la mélanine qui a déjà rendu malades plus de 300 000 bébés et coûté la vie à au moins 6 d'entre eux. Le site de 20 minutes consacre un article à cette oeuvre dans lequel on voit et on entend aussi l'interview passionnante que l'artiste a récemment accordée à France 24. J'y reviendrai dès que j'en aurai le temps...
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Ai Weiwei chante la mère patrie....

Messagepar laoshi » 22 Mai 2013, 17:33

Je n'ai pu m'empêcher, en regardant le clip d'Ai Weiwei, de penser au gala du premier de l'an où la "première dame" chante si souvent l'amour de la Chine : [wǒ ài nǐ zhōngguó], Chine, je t'aime, une chanson sirupeuse à souhait exaltant la patrie...

Dans Dumbass, le trublion chinois prend le contre-pied de ce nationalisme de pacotille qui sert d'alibi aux pires violences et aux pires dénis de justice : sa chanson, extraite d'un disque qui devrait s'appeler La Divine Comédie, nous entraîne dans l'un des premiers cercles de l'enfer, celui qu'on réserve aux prisonniers politiques.

Les grossièretés y sont légion, en particulier les allusions au fameux "caonima",
[cǎo ní mǎ] devenu l'emblème des dissidents chinois pour son homophonie approximative avec [cào nǐ mā], qui signifie à peu près "nique ta mère" !

Image

Quant aux "crabes de rivière", dont le nom est homophone de "l'harmonie" chère à Hu Jintao, ils nagent ici... dans l'eau des toilettes...

Ai Weiwei, rasé, travesti en prostituée outrageusement maquillée, figure lui-même la Chine devenue la prostituée du Parti qui fait marcher au pas les policiers et les détenus, prisonniers d'un même système absurde.

Une remarque encore : Ai Weiwei raconte que les policiers lui ont demandé de chanter pour eux pendant sa détention. Liao Yiwu raconte la même chose. D'abord puni pour avoir chanté alors que les chansons étaient interdites dans la prison (allez savoir pourquoi), il a été contraint de chanter sans relâche une centaine de chansons de suite pour ses geôliers, jusqu'à en devenir aphone...
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Ai Weiwei, présent-absent à Venise

Messagepar laoshi » 26 Juin 2013, 20:54

Ai Weiwei continue à défier le pouvoir chinois, y compris quand il fait les yeux doux au marché de l'art contemporain à Venise ! Les autorités chinoises, qui ont fini par récupérer une partie des artistes underground qu'elles ont pourchassés pendant 15 ans en sont pour leurs frais, c'est Ai Weiwei qui tient le haut de l'affiche ! :applause:
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La Divine Comédie, un voyage au pays des morts

Messagepar laoshi » 29 Juin 2013, 06:29

Chanter pour la liberté, c'est le dernier pied-de-nez d'Ai Weiwei au pouvoir chinois. Il vient de sortir un album d'"heavy metal" au nom sulfureux, dont on peut entendre un extrait commenté sur RFI. Déjà présentées sous forme de diorama à la biennale de Venise, les conditions de sa détention sont désormais visibles sous forme de clip chanté. Il en va de même des conditions de son arrestation.

Bien que les Chinois n'aient pas la possibilité d'acheter l'album, les autorités n'ont pas du tout apprécié la chanson : "Ils m'ont appelé pour que je ne sorte pas l'album. J'ai répondu que c'était trop tard. Avec ça, ils m'ont dit, "tu te replaces dans la situation où tu étais avant ta détention". J'ai dit que j'en assumais les conséquences"


Brice Pedroletti, dans Le Monde, a écrit:
Pékin, correspondant. Deux ans après sa libération, le 22 juin 2011, après quatre-vingt un jours de détention secrète, le Chinois Ai Weiwei a pleinement repris son rôle d'artiste contestataire, avec une série de travaux exploratoires autour de son activisme passé et de l'épreuve qu'a constituée son emprisonnement. Fin mai, il avait montré au moment de la Biennale de Venise une reconstitution minutieuse en trois dimensions des scènes de sa détention au moyen de six dioramas, que les spectateurs découvrent en regardant par une ouverture percée dans un caisson en fonte.

Chacune des six pièces de l'installation, présentées sous forme de diorama (une reconstitution en volume) pèse 2,5 tonnes. Celles-ci ont été transportées en secret de Chine au Royaume-Uni, puis en Italie. Privé de passeport, Ai Weiwei n'a pas pu sortir de Chine. Mais sa mère, Gao Ying, veuve du célèbre poète chinois Ai Qing, le père d'Ai Weiwei, était présente lors de l'inauguration de l'exposition.

Pour l'anniversaire de sa libération samedi 22 juin, Ai Weiwei a sorti Divine comedy, un album entier de courtes chansons rock en collaboration avec le rocker chinois Zuoxiao Zuzhou. D'abord réduit au silence après sa libération, Ai Weiwei avait petit à petit révélé à la presse étrangère ce qu'il avait subi en dépit des mises en garde. L'enquête pour fraude fiscale déclenchée contre lui en novembre 2011 par les autorités chinoises lui avait également permis de redevenir un point de ralliement sur la blogosphère : des dizaines de milliers d'internautes avaient contribué financièrement à l'amende imposée à sa société.

Lire : L'artiste dissident chinois Ai Weiwei se lance dans le heavy metal
Lire aussi : Confirmation du redressement fiscal d'Ai Weiwei

Aujourd'hui, toujours privé de passeport et surveillé par Pékin, Ai Weiwei est de retour sur le front de "l'art-ivisme" : "Ils m'ont appelé pour que je ne sorte pas l'album. J'ai répondu que c'était trop tard. Avec ça, ils m'ont dit, "tu te replaces dans la situation où tu étais avant ta détention". J'ai dit que j'en assumais les conséquences", nous expliquait-il vendredi matin dans son atelier-studio du village d'artistes de Caochangdi, en périphérie de Pékin. L'album n'est disponible à la vente en ligne qu'en dehors de Chine.

MISE EN SCÈNE DE SA GARDE À VUE PROLONGÉE

Parmi les six morceaux de Divine Comedy, deux font l'objet de vidéoclips : Lao Ma Ti Hua montre des images de l'équipée d'Ai Weiwei dans le Sichuan en 2009 afin de soutenir le militant Tan Zuoren, arrêté pour subversion. "Pourquoi la police enfonce la porte ? Pourquoi la police me frappe ?", chante Ai Weiwei, qui avait été brutalement frappé sur le crâne par des policiers dans sa chambre d'hôtel. L'une de ses assistantes avait été enlevée, et l'artiste et ses avocats avaient tenté de demander des comptes à la police lors de scènes filmées qui avaient fait l'objet d'un documentaire passionnant.

Le clip de Dumbass (abruti), déjà distribué en mai sous forme de single, est celui dont le contenu est le plus explicite par rapport à la détention d'Ai Weiwei : on y découvre une mise en scène de la garde à vue prolongée de l'artiste, interrogé et constamment entouré de gardes dans la chambre d'hôtel qui a tenu lieu de prison et qu'il a reconstituée grandeur nature. "Quand je suis sorti, je me suis longtemps demandé ce que j'allais faire. Au début, je ne savais pas comment m'y prendre. Puis je me suis dit qu'il fallait reconstruire la situation, pour que les gens comprennent comment ça se passe réellement", nous a-t-il confié.

Le détenu avait mémorisé les dimensions et les nombreux détails de son lieu d'enfermement, comme le papier recouvrant les murs, les ampoules, les produits dans les toilettes, ou les sandales en plastique bleu (qui apparaissent dans les dioramas et dans la vidéo). En détention, la présence permanente de deux garde-soldats [appartenant à la Police armée du peuple] à ses côtés, notamment la nuit durant laquelle la lumière restait allumée, faisait régner une drôle de tension : impassibles, figés, robotiques, ceux-ci étaient astreints, dit-il, à une discipline de fer.

Image
Scène de la garde à vue d'Ai Weiwei que l'artiste chinois a reconstituée pour la Biennale de Venise.

Or, un jour, l'un des gardes lui susurra de chanter une chanson. "Il faut imaginer la situation. Il y a une très forte tension. Ils suivent les règles de manière très stricte. J'ai été touché. Mais je n'ai rien pu chanter. Je ne connaissais que des chansons révolutionnaires !", explique Ai Weiwei. Cet épisode lui a donné l'idée de transposer en version rock cette épreuve qui, le temps d'un rêve ou d'un fantasme, se renverse au profit du rocker et du contestataire : le prisonnier prend la place des gardes, houspille ses interrogateurs, revient avec des filles. Puis défile lui-même habillé en femme, le crâne et les sourcils rasés. "Monter au front comme un abruti, dans un pays qui se comporte comme une pute", scande Ai Weiwei sur la musique haletante de Zuoxiao Zuzhou.

"VOUS NE POUVEZ PAS VOUS BATTRE CONTRE LA MACHINE"

En prison, le dissident avait assez vite pris le parti de suivre à la lettre les règles qu'on lui a imposées. "Je crois que ça fait longtemps que je me préparais à ça", explique-t-il. "Quand j'ai quitté la Chine en 1981, la peur d'être arrêté avait beaucoup joué, c'est l'époque où Wei Jinsheng avait été emprisonné. Et quand je suis rentré en Chine en 1993 car mon père était malade, les amis me disaient que j'étais la dernière personne qui, selon eux, pouvait revenir. J'ai toujours pensé depuis que ça pouvait m'arriver de me retrouver en prison."

Après son arrestation à l'aéroport de Pékin, le 3 avril 2011, il n'a pas le droit de passer le moindre coup de téléphone, ni à sa famille ni à un avocat. Ces méthodes dignes de "la mafia ou d'une prise d'otage" sont toujours ressenties par lui comme un "choc" : "Je ne pouvais pas imaginer qu'un Etat se sente aussi puissant au point d'utiliser ce genre de tactiques et de vous placer dans une situation aussi vulnérable. Et je me dis toujours : s'ils peuvent se comporter ainsi avec moi, imaginez ce qu'ils peuvent faire aux gens ordinaires."

Le cogestionnaire de la société d'Ai Weiwei, un autre artiste qui sera lui aussi placé en détention, ne supportera pas d'avoir à refaire plusieurs fois son lit en portefeuille : il tombera raide sur le matelas, frappé d'une attaque d'apoplexie dont il eut beaucoup de mal à se remettre. "Vous ne pouvez pas vous battre contre la machine", poursuit Ai Weiwei.

Ses interrogateurs lui laissent comprendre qu'il encourait treize ans de prison pour incitation à la subversion. Ils étaient courtois, assure Ai Weiwei, mais aussi d'une formidable arrogance : "Ils savent qu'ils violent les lois, ils ont même mentionné Liu Shaoqi [l'ancien président chinois mort en détention durant la Révolution culturelle], comme quoi même lui était mort avec la Constitution dans sa main." L'artiste leur a fait remarquer qu'il se retrouvait dans la même situation que son père, le poète Ai Qing, emprisonné par le Kuomintang. Ses interrogateurs, dit-il, n'étaient pas insensibles à ce qu'il leur disait, ils cherchaient un moyen de l'inculper. Au lieu de rester muré dans le silence, il n'a cessé de s'expliquer. Ce qui lui a peut-être sauvé la mise.

Lire aussi : Ai Weiwei, l'art de la dissidence
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Ai Weiwei, portrait d'un homme libre

Messagepar laoshi » 03 Nov 2013, 18:27

Excellent article, dans Rue89, sur Ai Weiwei : La vie sous surveillance : rencontre avec Ai Weiwei à Pékin, je vous le recommande... J'y apprends, entre autres, qu'Ai Weiwei expose l'une de ses œuvres à la FIAC, l'Arbre d'acier ; l'article comprend également trois interviewes en vidéo, que je n'ai pas encore eu le temps de regarder ; j'y apprends aussi que les autorités chinoises n'ont pas hésité à faire construire un immense bâtiment juste en face de son atelier pour mieux le surveiller !
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Re: Ai Weiwei et les voix du silence

Messagepar mandarine » 03 Nov 2013, 19:10

Vous m'avez devancée de peu , j'allais diffuser l'article sur le forum...
J'aime beaucoup son oeuvre "arbre d'acier".

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L’« arbre d’acier » d’Ai Weiwei, à la Fiac 2013 à Paris (Pierre Haski/Rue89)

http://www.rue89.com/2013/11/03/vie-sou ... kin-247162
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
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Re: Ai Weiwei et les voix du silence

Messagepar laoshi » 04 Nov 2013, 21:04

Je suis toujours très étonnée quand j'entends à la radio ou à la télévision, des envoyés spéciaux permanents à Pékin écorcher les noms chinois, il me semble que la moindre des choses serait d'apprendre à prononcer au moins le pinyin. Apparemment, le journaliste de l'AFP qui a écrit l'article ignore que "Weiwei" est le prénom de "M. Ai"... Mais l'important n'est pas là, évidemment, il est dans cette chaise vide qui rappellera celle de Liu Xiaobo, empêché de recevoir le prix Nobel de la Paix qu'il avait pourtant amplement mérité.

Agence France-Presse de Stockholm a écrit:Festival du film en Suède: chaise vide en l'absence d'Ai Weiwei
Quand le Festival du film de Stockholm commencera mercredi, on comptera parmi les jurés l'artiste chinois - mondialement célèbre - Ai Weiwei, représenté non par lui-même mais par une chaise vide.
M. Weiwei, qui n'est pas autorisé à quitter la Chine, a dessiné la chaise qui a été transportée depuis Pékin jusqu'à la capitale suédoise, à l'occasion du festival qui dure 12 jours.
«Je suis très heureux de faire partie du jury, parce que pour moi, c'est toujours important d'être impliqué», a t-il dit à l'AFP par téléphone.
«Le modèle original vient d'une chaise classique», a-t-il dit, en ajoutant que ce modèle s'inspirait du style de l'époque de la dynastie Ming (ndlr: de 1368 à 1644).
La principale différence c'est qu'il est impossible de s'assoir dessus, car une canne courbée y a été fixée en diagonale.
Le réalisateur a affirmé à l'AFP que c'était une manière ironique d'illustrer le fait qu'on lui interdise d'en faire usage.
Nommé comme l'un des artistes les plus importants du monde par le magazine Artreview, l'artiste chinois visionnera et jugera les films depuis chez lui.
Dans la mesure où la liberté est le thème du festival cette année, la nomination d'Ai parmi les six jurés est un signal fort.
«Nous voulions mettre à l'honneur les réalisateurs, artistes, auteurs et journalistes qui n'ont pas la possibilité de s'exprimer dans leurs pays», a souligné la directrice du festival Git Scheynius.
Ai Weiwei a expliqué à l'AFP qu'il avait créé la chaise pour la liberté et tout simplement parce qu'il avait la possibilité de le faire.
«Je peux encore fabriquer un objet qui exprime mon anxiété et ma frustration», a-t-il dit.
M. Weiwei, accusé d'évasion fiscale par les autorités chinoises, a confié à l'AFP qu'il n'était pas certain de la raison pour laquelle les autorités ne lui avaient pas permis de sortir du pays.
Mme Scheynius a dit d'Ai Weiwei qu'il était «un artiste fantastique et l'un des seuls qui parvient à vraiment lier l'art à un message».
«Bien qu'il soit en Chine et que ses chances de s'exprimer sont limitées, il y parvient toujours», a-t-elle remarqué.
Jeudi dernier, les organisateurs du festival ont protesté pacifiquement devant l'ambassade de Chine à Stockholm, en portant des t-shirts où était écrit «Nous souhaitons que tu sois là».
En 2010, une autre chaise vide avait eu une retombée internationale quand le lauréat du Prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo - qui avait été récompensé pour sa lutte prolongée et non-violente en faveur des droits de l'homme en Chine - n'avait pas pu se rendre à la cérémonie de la remise du prix à Oslo car il était en prison.
Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, à l'origine du film Les manuscrits ne brûlent pas à propos des écrivains et des militants tués dans les années 1980-1990 sera aussi absent quand son film sera diffusé à Stockholm. Les autorités iraniennes détiennent son passeport depuis son retour d'Allemagne, d'après les organisateurs du festival.
La chaise de M. Weiwei sera dévoilée au public au cinéma Skandia pendant le festival, du 6 au 17 novembre. Quelque 180 films en provenance de 50 pays seront diffusés.
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Ai Weiwei a encore frappé

Messagepar mandarine » 19 Juin 2014, 07:17

Ai Weiwei est à l'origine d'un buzz mondial?
Toujours de l'originalité sur un fond de culture.



http://www.lepoint.fr/culture/chine-ai- ... 7311_3.php
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