Du Rififi au Parti

cachez ces Ferrari que l'on ne saurait voir...

Messagepar laoshi » 13 Sep 2012, 08:42

Et sur l'affaire Ling Jihua, le prince rouge à la Ferrari indocile :

Brice Pedroletti, dans Le Monde a écrit:

C'est par les Ferrari que les scandales arrivent en Chine communiste : celle, de couleur rouge, dans laquelle Bo Guagua, le fils de Bo Xilai, s'était prétendument rendu à un rendez-vous avec la fille de l'ambassadeur américain à Pékin, début 2011, fut – lorsqu'elle apparut en "une" du Wall Street Journal, le 26 novembre de la même année – annonciatrice de la chute de la maison Bo.

Quand l'information s'est avérée partiellement fausse plusieurs mois plus tard, les époux Bo avaient déjà été engloutis dans un scandale encore plus étourdissant : le meurtre de l'Anglais Neil Heywood.

C'est de nouveau une Ferrari qui hante le débat politique en Chine : celle, de couleur noire, au volant de laquelle Ling Gu, 20 ans, fils d'un autre cadre dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), Ling Jihua, se serait tué à l'aube du 18 mars, accompagné de deux jeunes femmes sur un périphérique de Pékin.

Le black-out qui avait entouré à l'époque l'accident provoqua une frénésie de spéculations sur le Web au sujet de l'identité du décédé, qui n'a à ce jour pas été confirmée. Les deux passagères furent gravement blessées.

LUTTES DE POUVOIR À L'APPROCHE DU 18E CONGRÈS


Ling Jihua n'est autre que le chef de la direction générale du comité central du PCC, l'équivalent du chef de cabinet du président chinois. Il est issu de la Ligue de la jeunesse, le corps d'appartenance de Hu Jintao – opposé à celui des "fils de prince", dont Bo Xilai fut l'un des représentants.

Cela fait certes plus de deux mois que circule dans les médias chinois d'outremer, caisse de résonance des tabous du monde politique chinois, l'implication du fils de Ling Jihua dans l'accident.

Un professeur de relations internationales de l'université de Pékin, qui a donné des cours à Ling Gu en 2007- 2008, joint par Le Monde, a eu la confirmation par des camarades du jeune homme que celui-ci n'est pas venu en classe depuis la mi-mars.

L'affectation de son père Ling Jihua, le 1er septembre, à un nouveau poste, celui de chef du département du Front uni du PCC – chargé des liens avec les minorités ethniques et les "entités non communistes" – a propulsé l'affaire, lundi 3 septembre, dans les pages du quotidien anglophone de Hongkong, le South China Morning Post.

Ling Jihua, 55 ans, pressenti pour accéder au bureau politique, voire à son fameux Comité permanent, lors du 18e congrès d'octobre, aurait été mis sur la touche.

D'autres observateurs sont plus circonspects : les changements de postes à la tête de la direction générale ont lieu en septembre. Et au moins une ancienne chef du département du Front uni, Liu Yandong, a accédé au bureau politique en 2007.

Une chose ne fait pas de doute : l'affaire confirme l'intensité des luttes de pouvoir à l'approche du Congrès. "Ces attaques contre les enfants des dirigeants sont un moyen de cacher la nature politique des affrontements. On préfère cibler le style de vie que les affiliations politiques", note le sinologue Jean-Philippe Béja, basé à Pékin.

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Re: Du Rififi au Parti

Messagepar jolvil » 17 Sep 2012, 19:34

Les tensions entre la Chine et le Japon à propos des îles Diaoyu (aussi connues sous le nom des îles Senkaku) se sont aggravées. Des manifestations antijaponaises de grande ampleur ont frappé plus de 80 villes chinoises durant le week-end.


Tout d'un coup le gouvernement chinois semble beaucoup plus laxiste en matière de sécurité et de contrôle du Net.

Voilà des évènements qui tombent à pic pour faire diversion des troubles constatés au sein même du parti et unifier la nation chinoise avec une ferveur patriotique sur un sujet consensuel.

De là à penser qu'il y a manipulation ! :roll:

http://www.rue89.com/2012/09/17/qui-tir ... ine-235420
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du nationalisme victimaire au nationalisme vindicatif

Messagepar laoshi » 17 Sep 2012, 20:49

Rien de tel, en effet, que l'organisation de la fureur anti-japonaise pour souder une population de plus en plus sceptique, voire de plus en plus critique, sur les mérites du Parti unique... Le nationalisme vinctimaire se mue en nationalisme vindicatif à chaque crise interne et les Japonais, qui, en cette affaire, ont fourni un prétexte en or à la Chine, en font les frais.

Pendant ce temps-là, on cessera de s'interroger sur la disparition du futur Numéro 1, on oubliera les frasques des petits princes rouges au volant de leur Ferrari, on passera l'affaire Bo Xilai, Wang Lijun, Gu Kailai par pertes et profits et les hiérarques du Parti pourront mener leurs petites intrigues à l'abri des regards indiscrets et des claviers irrévérencieux...
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le procès Wang Lijun

Messagepar laoshi » 18 Sep 2012, 05:25

Le procès de Wang Lijun s'ouvre aujourd'hui même à Chengdu... France Inter l'annonçait dans le journal de 13 heures hier ; voici l'article que le Nouvel Observateur consacrait à cet événement le 14 septembre :

Le Nouvel Observateur a écrit: Chine : un nouveau procès phare dans l'énorme scandale Bo Xilai

Le chef policier chinois Wang Lijun, ex-bras droit du dirigeant déchu Bo Xilai, sera jugé mardi, son procès inscrivant un nouveau chapitre au retentissant scandale qui ébranle le Parti communiste au pouvoir.

M. Wang répondra des charges de défection, abus de pouvoir et corruption, pour lesquelles il encourt théoriquement la peine capitale.

"Le procès de Wang Lijun s'ouvrira le 18 septembre", a déclaré vendredi à l'AFP le porte-parole du tribunal de Chengdu, ville du sud-ouest de la Chine où l'ex-responsable policier avait tenté de trouver refuge dans un consulat américain.

M. Wang, qui dirigeait le Bureau de la sécurité publique de Chongqing, assurait également la fonction de maire-adjoint de cette ville-province de 33 millions d'habitants.

Secondant Bo Xilai, alors flamboyant secrétaire général du Parti communiste de Chongqing, adepte d'un néo-maoïsme, il avait dirigé une lutte musclée contre la corruption dans la mégalopole, une opération marquée par de graves accusations de violation des droits de l'Homme.

En février dernier, M. Wang, brutalement tombé en disgrâce auprès de son mentor, avait tenté de trouver refuge dans un consulat américain, un événement qui a passionné les internautes et suscité les spéculations les plus folles.

C'est en effet dans ce consulat que Wang a révélé certains graves méfaits survenus à Chongqing, dont le meurtre d'un Britannique commis par Gu Kailai, la propre épouse de Bo Xilai. Cette dernière a été condamnée le mois dernier à la peine de mort avec sursis.

L'audience de jugement de l'ancien chef de la police sera forcément extrêmement sensible, à l'image de l'affaire, l'une des plus embarrassantes pour le pouvoir chinois depuis longtemps.

Ce procès va se tenir à un moment particulièrement troublé pour le Parti communiste chinois (PCC), alors que celui qui est destiné à en prendre la tête, le vice-président Xi Jinping, a disparu sans explications de la scène publique depuis une douzaine de jours.

M. Xi reste toutefois considéré par les observateurs comme le dauphin du président actuel Hu Jintao, qu'il doit remplacer aussi à la tête du PCC lors du 18e congrès du Parti attendu dans les prochaines semaines.

Wang Lijun n'a pas été vu depuis début février et est détenu au secret. Selon les services du procureur de Chengdu, les preuves de ses graves infractions sont écrasantes.

L'arrêt de renvoi au tribunal de Wang Lijun affirme notamment que celui-ci, au courant des "soupçons graves" d'homicide pesant contre Mme Gu, s'est délibérément gardé d'agir.

Il est également inculpé de "détournement de la loi à des fins personnelles", accusé d'avoir tenté d'étouffer les investigations sur le crime. Quatre gradés de haut rang ont déjà été condamnés le mois dernier à de la prison ferme pour avoir sabordé cette enquête.

Le procès de Wang Lijun, moins d'un mois après la condamnation de Gu Kailai, confirme la volonté de Pékin d'en finir avec ce scandale, même si la page ne sera vraiment tournée qu'une fois connu le sort de Bo Xilai.

Jean-Pierre Cabestan, expert de la politique chinoise à l'université baptiste de Hong Kong, estime que Wang Lijun devrait échapper à la peine de mort ainsi qu'à la perpétuité, étant donné que son rôle semble moins grave que celui de Gu Kailai.

"A mon avis il va être condamné à une peine de prison de plusieurs dizaines d'années, une peine lourde mais pas à perpétuité", a-t-il déclaré à l'AFP.

La tenue rapide du procès s'explique selon lui par la volonté du Parti de "faire le ménage avant le congrès".

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coucou, le revoilà !

Messagepar laoshi » 18 Sep 2012, 05:47

L'article du Nouvel Observateur est daté du 14, le lendemain, Le Monde annonçait la réapparition de Xi Jinping, auquel le Nouvel Obs fait allusion. Les rumeurs les plus folles vont bon train.

Le Mondedu 15 septembre a écrit:Le futur numéro un chinois Xi Jinping réapparaît en public


Le vice-président chinois Xi Jinping, appelé selon toute vraisemblance à devenir le numéro un du régime dans quelques semaines, est réapparu samedi après deux semaines de disparition inexpliquée de la vie publique.
Xi s'est rendu dans la matinée à l'Université de l'agriculture chinoise à Pékin pour marquer "la journée destinée à rendre populaire la Science nationale", a expliqué l'agence Chine nouvelle.
Deux photos ont été publiées, le montrant détendu en train de converser avec un groupe de personnes sur le campus.

Le vice-président n'avait pas été vu en public depuis le 1er septembre et avait annulé des rencontres prévues avecJinping quatre hauts responsables étrangers, dont la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Les autorités avaient gardé un mutisme absolu sur la raison de l'absence prolongée du dauphin de Hu Jintao, désigné depuis longtemps pour succéder dans quelques semaines à l'actuel président à la tête du Parti communiste chinois (PCC). Ce silence du régime a déclenché une vague d'intenses spéculations en Chine comme à l'étranger, notamment sur l'état de santé de Xi.

LE NET CHINOIS S'EMBRASE

La question a fait l'objet d'une vaste censure sur l'internet, tandis que s'approche le XVIIIe congrès du Parti communiste qui doit marquer le début de l'arrivée au pouvoir pour dix ans d'une nouvelle génération de dirigeants.

Lire l'article : La disparition mystérieuse de Xi Jinping électrise le Net chinois

Le vice-président chinois, âgé de 59 ans, avait été vu pour la dernière fois en public le 1er septembre à Pékin à l'occasion d'un discours de rentrée à l'Ecole centrale du Parti, qu'il dirige. Jeudi, une lettre de condoléances pour la mort d'un vétéran du PCC signée par de plusieurs hauts dirigeants, dont Xi Jinping, avait été publiée par un quotidien régional, montrant qu'il n'avait pas complètement disparu de la circulation.

L'absence de Xi est intervenue alors que le sort du néo-maoïste Bo Xilai, déchu au printemps suite à un retentissant scandale qui a valu à son épouse d'être condamnée à mort avec sursis pour le meurtre d'un Britannique, n'est pas encore scellé.

L'ancien bras droit de Bo, Wang Lijun, qui avait fait défection en se réfugiant dans le consulat américain de Chengdu (sud-ouest) et déclenché ainsi toute l'affaire, doit être jugé mardi. La disparition de Xi a une fois plus montré l'absence totale de communication du régime communiste chinois sur la santé des plus hauts responsables du pays.

MULTIPLES HYPOTHÈSES SUR LES RAISONS DE SA DISPARITION

De source diplomatique occidentale, Xi aurait été soumis à une cure d'amaigrissement draconienne qui lui aurait fait perdre 20 kilos, tandis que la presse de Hong Kong a fait état d'un mal de dos.

Le politologue basé à Hong Kong Willy Lam a pour sa part rapporté que Xi a été hospitalisé mais que son état de santé n'a jamais inspiré suffisamment d'inquiétude pour remettre en question la transition politique programmée pour le 18e congrès, ou pour empêcher d'autres dirigeants de se rendre à l'étranger.

Des rumeurs ont couru sur une crise cardiaque, une attaque cérébrale ou un cancer du foie qu'aurait contractés le vice-président chinois. Certains observateurs le pensaient même trop malade pour pouvoir succéder à Hu Jintao comme chef du parti cet automne, puis comme président en mars prochain, et voyaient déjà Li Keqiang, pressenti pour devenir premier ministre, lui ravir la place de numéro un.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hong Lei, a pour sa part refusé avec constance de répondre aux nombreuses questions des journalistes sur l'état de santé de Xi Jinping, les invitant à poser à la place des "questions sérieuses".

M. Hong a toutefois assuré que les préparatifs pour le Congrès "suivaient leur cours" et que "les autorités chinoises allaient publier les informations afférentes le moment venu". Selon les observateurs, la dernière réunion plénière de l'actuel comité central pourrait se tenir en fin de semaine prochaine et la date du congrès être rendue publique à cette occasion.
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il ne fallait pas gifler Wang Lijun !

Messagepar laoshi » 20 Sep 2012, 08:52

Il ne fallait pas gifler Wang Lijun et encore mois lui tirer les oreilles ! C'est que que nous apprend Le Nouvel Obs dans son compte rendu du procès de l'ancien bras droit de Bo Xilai. Se sentant en danger après avoir révélé à Bo Xilai que son épouse était soupçonnée du meurtre de Heywood, Wang Lijun avait demandé (en vain) l'asile politique aux Etats-Unis. Si l'on en croit les informations données par l'agence Chine Nouvelle (Xinhua), le procès aurait aussi permis de mettre à jour les pratiques de corruption de Wang Lijun lui-même et, sans doute, de Bo Xilai (villas luxueuses contre "petits services")...

Le Nouvelobs en temps réel a écrit:Bo Xilai mis en cause pour la première fois dans un meurtre

PEKIN (Reuters) - Pour la première fois, la Chine a mis en cause mercredi dans une affaire criminelle Bo Xilai, l'ancienne étoile montante du Parti communiste chinois, sans toutefois le nommer, selon un rapport du procès de son ancien bras droit Wang Lijun publié par les médias d'Etat.

Wang Lijun, l'ancien chef de la police de la mégalopole de Chongqing dont le procès s'est tenu mardi à Chengdu, a tenté de dire au "principal responsable du Comité du parti de Chongqing de l'époque", en d'autres termes l'ancien chef du PCC de Chongqing Bo Xilai, que sa femme Gu Kailai était soupçonnée du meurtre de l'homme d'affaires britannique Neil Heywood.

Mais Wang s'est alors vu "réprimander violemment et s'est fait tirer les oreilles", selon le rapport officiel du procès de Wang rédigé par l'agence de presse Chine nouvelle.

En raison de ces nouvelles déclarations, il est de plus en plus probable que Bo soit inculpé dans cette affaire criminelle, probablement pour avoir tenté de dissimuler le crime ou pour corruption. Jusqu'à présent, il a seulement été accusé d'avoir enfreint la discipline interne du parti.

Un jour après que Gu Kailai a empoisonné Heywood dans un hôtel de Chongqing, Wang l'a rencontrée et elle a reconnu avoir assassiné le Britannique. Wang a enregistré secrètement cette conversation mais n'a rien fait.

"Après mon arrivée à Chongqing, j'allais souvent chez Bogu Kailai (le nom officiel de Gu Kailai). Elle était gentille avec moi", rapporte Chine nouvelle qui cite son témoignage. "A l'époque, j'étais guidé par des motifs égoïstes. Je ne voulais pas m'occuper de cette affaire."

Mais au fur et à mesure que les semaines passaient, des problèmes ont émergé entre Wang et Gu.

Plusieurs des collègues de Wang ont commencé à devenir la cible "d'enquêtes illégales" et Wang a senti qu'il était en danger avant de décider de s'enfuir.

CORRUPTION

Les seules affaires de corruption mentionnées dans le rapport de Chine nouvelle concernent des partenaires commerciaux de Bo Xilai mais pourraient impliquer également l'ancien dirigeant.

Xu Ming, un entrepreneur dont les affaires s'étendent du secteur du plastique à l'immobilier et qui connaît Bo depuis plus de 20 ans, a offert deux maisons d'une valeur de plus de 2,8 millions de yuans (340.000 euros) à un proche de Wang, selon Chine nouvelle.

En échange, Wang a aidé à libérer trois des associés de Xu détenus à Chongqing. Xu a été emprisonné en mars, la veille de l'annonce de l'éviction de Bo.

Un ancien agent des services de renseignement, Yu Junshi, en prison depuis mars, a également été cité pour avoir loué des villas coûteuses pour Wang, en échange de la remise en liberté d'un autre homme détenu par la police de Chongqing. Yu connaissait aussi Bo depuis les années 1990.

Le scandale Bo Xilai a ébranlé le pouvoir chinois, mettant au grand jour les dissensions internes au Parti communiste, dont certains éléments sont de fervents partisans de Bo et de sa politique populiste de gauche, alors que la Chine se prépare à un changement de direction.

Wang, 52 ans, a levé le voile sur la dissimulation du meurtre de l'homme d'affaires britannique Neil Heiwood lorsqu'il s'est réfugié en février au consulat américain de Chengdu, où, selon certaines sources, il a révélé aux diplomates le meurtre qui devait causer la chute de son mentor.

"Au consulat américain, après avoir brièvement parlé avec les responsables consulaires de protection environnementale, d'éducation, de science et de technologie, il a affirmé que parce que sa sécurité personnelle avait été menacée lorsqu'il enquêtait sur certaines affaires, il demandait l'asile politique", ajoute Chine nouvelle.

Dans les deux mois qui ont suivi le séjour de Wang au consulat, Bo a été démis de ses fonctions de chef du Parti communiste de la municipalité de Chongqing et son épouse Gu Kailai a été par la suite condamnée à la peine capitale assortie d'un sursis à exécution de deux ans.

Ben Blanchard, Michael Martina, Lucy Hornby et Sally Huang, Hélène Duvigneau pour le service français
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Re: Du Rififi au Parti

Messagepar mandarine » 20 Sep 2012, 14:14

Après toutes leurs combines , trouvent-ils un peu de temps pour s'occuper des affaires du pays ?
Pas étonnant que les provinces soient si mal équipées...
Les autorités de votre pays,qui elles aussi pensent forcément à leurs intérêts,ne manqueront pas de comprendre combien le type de célébrité que leur vaut la persécution de personnes telles que vous les dessert Vaclav Havel à Liu Xiaobo
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le verdict pour Wang Lijun

Messagepar laoshi » 24 Sep 2012, 05:26

Le verdict est tombé dans le procès de Wang Lijun, le bras droit de Bo Xilai : 15 ans de prison pour "détournement de la loi à des fins personnelles, défection, abus de pouvoir et prise de pots-de-vin". La "défection" vise sans doute sa tentative de fuir Chongqing pour se réfugier au consulat américain de Chengdu et demander l'asile politique aux Etats-Unis... Nous en saurons peut-être plus dans la journée. Les grands journaux n'ont pas encore publié leur analyse. La nouvelle a été donnée sous la forme d'une "brève", sur le site de Radio Chine internationale.
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le verdict pour Wang Lijun

Messagepar laoshi » 24 Sep 2012, 06:21

Le Monde a relayé la nouvelle sans rien nous apprendre de nouveau sinon que l'énoncé du verdict a duré 33 minutes et que Wang Lijun ne ferait pas appel.
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Re: Du Rififi au Parti

Messagepar jolvil » 24 Sep 2012, 11:57

Détail du procès en anglais sur le site de Xinhua http://news.xinhuanet.com/english/indep ... 861108.htm
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